Métier = pilote de drone

Je pense que je vais toujours me rappeler de Doom me disant avec un air surpris et satisfait : « Je pensais jamais un jour que ma job serait de passer l’après midi à conduire un drone. »


À vrai dire, je pense qu’il n’avait même pas pensé qu’il s’achèterait un jour un drone, même pas après nos premières vidéos de voyage.

C’est en voyant d’autres vidéastes et nos mentors, Alex & MJ on the Go, en utiliser un, que ça lui a traversé l’esprit pour la première fois.

Acheter un drone

Ça l’air facile de même au début.
On pense qu’on va acheter un drone, le faire voler et prendre de belles photos et de belles vidéos.

L’image est forte : Sur ton CV, tu vas pouvoir écrire : Métier – Pilote de drone

Mais tu te doutes que la réalité est pas mal moins « easy » que ça, hein?

Obtenir le permis

En fait, au Canada, ça prend un permis pour conduire un drone.
Au moins, le permis de base. C’est un examen de plusieurs questions en aéronautique qu’on peut passer sur le site de Transport Canada.

Si tu veux avoir l’autorisation de voler près des villes ou des zones d’aéroport (et il y en a vraiment plus qu’on pense au Québec) et bien ça prend un permis avancé. Il faut faire un cours pour l’avoir, passer un examen théorique (qui prend en moyenne 17 fois à réussir selon les stats), et un examen pratique en vol.

Et les permis sont exigés aussi dans la plupart des autres pays maintenant.
Et celui du Canada ne fonctionne pas ailleurs.
Quand Doom veut faire voler son drone hors du Canada, il doit faire des cours additionnels et passer les permis à l’étranger.

Pré-requis « Nerfs d’acier »

Ce que toute la théorie ne dit pas aussi, c’est que dans les premiers mois, tu vas « crasher » ton drone une couple de fois…
Et que tu vas remercier Dieu d’avoir eu l’idée de prendre l’assurance remplacement directement du fabricant.

Et ça c’est sans parler du cœur qui te débat et des réflexes étonnants que ça prend pour ramener le drone quand il pogne dans une draft de vent au-dessus de la mer ou d’une falaise.

Faire voler un drone au Canada, ça prend aussi des assurances responsabilités exprès pour ça, auprès d’assureurs dont on a jamais entendu le nom, mais qui en font leur spécialité.

Être pilote de drone, ça veut aussi dire être à l’affût des nouvelles versions de drone qui sortent mois après mois.

Ça veut aussi dire, se donner mal au cœur à tester les modes sport et FPV (acrobatique) sur le simulateur pendant des heures avant d’aller faire des vols en vrai (en espérant ne pas crashé le drone dans la réalité).

Pourtant, y a rien de tout ça qui décourage Doom.

Il adore ses drones (ben oui, il en a plusieurs maintenant qui font toutes sortes de choses différentes). Il aime continuer ses découvertes et ses essais.

Bref, si vous voulez lui faire plaisir, vous pouvez prendre une rencontre avec lui et lui parler du fait que vous adoreriez le faire voler tout l’après-midi pour obtenir des photos et des vidéos de drone de votre entreprise.

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